A magazine on religious liberty and human rights
Le rapport est plus équilibré que les autres et reconnaît les améliorations apportées aux politiques de protection de l’enfance chez les Témoins de Jéhovah. Cependant, il est souvent mal interprété par les médias.
Le journaliste Nicolas Jacquard a produit un ouvrage bien plus ambitieux que sa collègue Suzanne Privat, mais qui demeure trop lié aux anciens membres « apostats »
La décision du tribunal de Gand de déclarer « illégale » l’exclusion pratiquée par les Témoins de Jéhovah ne tient pas compte des précédents verdicts rendus en Europe et en Belgique.
Dans un jugement sans précédent, les juges ont renversé l’interprétation consacrée des articles 9, 10, 11 de la Convention européenne des Droits de l’Homme.
Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas réellement en quoi consiste l’exclusion. Il est probable que les juges de Gand aient été influencés par des descriptions erronées.
Alors que dans un communiqué de presse public, l’affaire perdue était présentée comme une victoire, l’organisation a reconnu, lors de son assemblée générale, que les choses s’étaient passées différemment.
Affirmer que la mise à l’écart sociale d’un apostat est un délit, revient à accepter l’idéologie selon laquelle renoncer à sa liberté en faveur d’une organisation est forcément suspect.
L’enquête criminelle qui s’est retrouvée sous le feu des projecteurs au début de l’année, a en réalité commencé en 2015.
Sans surprise, la méthodologie de la MIVILUDES conduit à des erreurs systématiques.
